Réconciliation

Réconciliation et guérison

 » Notre joie vient de la certitude que le Seigneur est proche, avec sa tendresse, sa miséricorde, son pardon et son amour. »

 » C’est seulement si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus, avec le Père et avec nos frères, que nous pouvons être vraiment dans la paix. »

Pape François.

Sacrement de réconciliation :

Tous les samedis matin, un prêtre sera à votre disposition de 10h à 12h dans la chapelle du Saint-Sacrement dans l’église Saint-Saturnin de Cusset.
Plusieurs célébrations du sacrement de réconciliation vous seront aussi proposées au cours de l’année.

Le cardinal Martini (ancien archevêque de Milan) nous dit :

 » Je veux simplement faire une suggestion à ceux qui ont peut-être, à un moment donné, espacé de plus en plus leurs confessions sans réussir à bien analyser le pourquoi, et sont dans l’incapacité de reprendre une pratique désormais formelle à cause d’un certain malaise intérieur. Je voudrais proposer une suggestion uniquement parce qu’elle m’a été utile. Il me semble qu’il s’agit avant tout d’un dialogue avec un frère qui représente l’Église, donc un prêtre, en qui je vois un représentant direct de Dieu ; un dialogue fait en priant ensemble, dans lequel je présente ce que je sens en moi, en ce moment : je me présente tel que je suis, devant l’Église et devant Dieu.

 

RECONNAITRE CE QUI ME DONNE LA JOIE.

A mon avis, ce dialogue comporte essentiellement deux parties : la première que j’appelle confessio laudis, c’est-à-dire confession d’après le sens primitif du terme. S’il est chaque fois si pénible et si difficile de dire mes péchés, pourquoi ne pas commencer par les bonnes raisons ? Seigneur, je veux d’abord te remercier parce que tu m’as aidé, telle chose a eu lieu, j’ai pu me rapprocher de telle personne, je me sens plus serein, j’ai dépassé un moment difficile, j’ai pu mieux prier ; reconnaître ce qui maintenant, devant Dieu, me donne la joie. Il est important que ces choses émergent devant le Seigneur : la reconnaissance de sa bonté pour nous, de sa puissance, de sa miséricorde.

 

RECONNAITRE CE QUI ME MET MAL A L’AISE.

Cela fait, on peut passer à une confessio vitae que je définirais comme ceci : plus qu’une recherche et qu’une énumération de péchés formels, c’est-à-dire devant Dieu ce qui maintenant me met mal à l’aise, ce que je voudrais faire disparaître. Souvent, ce sont des façons d’être plus que des péchés formels, mais au fond les causes sont les douze attitudes que répertorie saint Marc : orgueil, envie, cupidité…

Ou bien, je dirai devant Dieu : je regrette de ne pas pouvoir parler sincèrement avec telle personne, mon rapport n’est pas authentique avec tel groupe, je ne sais par où commencer. Je regrette de ne pas réussir à prier, je me sens mal à l’aise d’être pris par ma sensualité, par des désirs que je ne voudrais pas avoir, des fantasmes qui me troublent. Je ne m’accuse peut-être d’aucun péché en particulier, mais je me mets devant le Seigneur et lui demande qu’il me guérisse.

Il ne s’agit pas vraiment de mettre sur la table trois ou quatre péchés, pour qu’ils soient annulés, mais d’une immersion baptismale dans la puissance de l’Esprit : Seigneur, purifie-moi, éclaire-moi, illumine-moi. Que mon cœur soit changé, qu’il y ait en moi moins de lourdeur, moins de tristesse, moins de scepticisme, moins d’orgueil. Je ne sais peut-être par où commencer, mais je mets tout cela dans la puissance du Crucifié et du Ressuscité par la puissance de l’Église. »